...

alors j'ai fait de tout

la raison de mes maux

les tissus décousus des rituels d'ébène

sur la plaine d'hiver aux matins d’innocence

et puis j'ai fait de rien

source d’omniprésence

l'absence sans fin aux airs d'ennui

feignant l'errance au désespoir

disparus les putti à la pureté diaphane

sous les vitraux saillants des églises qui s’écroulent

visage creux des livres usés

audacieuse odyssée aux contours oniriques

prends vite la fuite pantin de bois

les flammes sacrées dansent contre la connaissance