...

c’est la main qui pivote,

et donne ses vertus,

en ouvrant la fenêtre

libérée mais vaincue

c’est la seconde qui s’ouvre,

donnant sur la rue.

c’est l’obscurité froide

que tuent les rayons roses.

c’est mon café perdu 

au désert insoluble,

à la journée qui tarde, 

aux heures intraitables.

c’est la fumée divine

qui procure au café

des airs d’eau bénite.

c’est ma tasse nacrée, 

ma cigarette blanche,

mon café noir sans lait, 

mes yeux abandonnés

c’est le matin banal 

des hommes dérisoires

où la vie se réveille leur disant en riant

que jamais un café ils ne termineraient.